il était une fois...

Une famille Suisse en soif de découverte

L'envie d'évasion et de changement radicale a fortement commencé à naître en 2012 dans la tête de Christian suite à des voyages aux Maldives et en Thaïlande. C'est après avoir fini sa formation d'instructeur de plongée que le goût du voyage devient tellement important qu'il en parla à sa charmante épouse Nadia. Cette dernière n'était pas contre, mais pas forcément enthousiasmée au début des discussions. Au fils du temps , des voyages, des organisations de voyages pour le club de plongées que Nadia se dit finalement : Pourquoi pas? Mais où serait il possible de partir tout en ayant un mini un de sécurité, tant au niveau politique, criminel que pour la santé. Au début la Thaïlande se montrait séduisante, mais on y regardant de plus prêt, on s'aperçoit qu'il n'est pas possible de devenir propriétaire de son business et encore moins de ses terres.

Il n'était pas question non plus de s'installer sur les territoires d'outre mer appartenant à la France, car au niveau plongée, c'est super compliqué, il faut un brevet d'état pour instruire dans les eaux Françaises. Et une des motivations première pour tout quitter est l'ouverture d'un centre de plongée à l'étranger.

C'est alors que les recherches commencent, le Mexique devint la prochaine destination. Le taux de criminalité et le niveau de corruption de la police a vite calmé cette possibilité. De plus, le Mexique a déjà bien assez de centre de plongée.

Puis le hasard a guidé Christian sur le Costa Rica, on pouvait y lire que passablement de francophone y étaient installé et que la vie y est paisible et relativement sûr pour y emmener toute la famille.

Car il y a aussi Norlenn qui en 2016 était âgée de 13 ans et son frère Nealan qui lui avait 10 ans à ce moment. Comment faire pour annoncer à vos enfants que vous voulez quitter la maison que vous n'avez pas fini de payer, qu'ils vont devoir dire au revoir à tous leurs meilleurs copains, abandonner tous leurs jouets et ne garder qu'une valise pour recommencer leur vie à 11'000 kilomètre de chez eux! Comment vous dire que pour eux, ce n'est pas envisageable et ils ne voudront pas non plus aller en pension pour rester en Suisse, car de toute façon leur univers serait démoli.

Il a fallut passablement de discutions et de temps et surtout une énorme dose d'arguments pour leur dire que ça vaudrait la peine de partir là-bas pour aller voir si l'herbe ne serait pas plus verte que chez nous. Ou du moins le climat un peu plus chaud, voir même beaucoup plus chaud que nous et que vivre en short et en tong toute l'année pourrait être un concept assez sympa à vivre.

C'est alors que toute la famille fit un premier voyage au Costa Rica en juillet 2016 pour savoir si ce pays pourrait plaire à chacun d'entre nous. Le destin et les informations d'internet nous avaient attiré uniquement dans deux régions du Costa Rica. Dans le Pacifique Sud et Nord. Le Sud étant très sauvage, bien préservé de la civilisation moderne a eu trop de mal à plaire à toute la famille. C'était beaucoup plus vert que chez nous, beaucoup trop vert pour nous. Ce vert nous engoissait. C'était un très beau vert pour les vacances, mais pas pour une vie et le bleu de l'eau ne l'était pas dutout à cette période de l'année pour Christian. Quasiment tous les centres de plongée étaient fermés durant quasiment six mois par année. Les pluies enmenaient trop de résidu dans l'océean et se dernier était loin d'offrir un minimum de visibilité pour la plongée. Le rêve tournait au cauchemard. Les recherches sembalienet vaines.

Après 3 semaines dans le Sud et la moitié des journées sous l'eau, nous quittions le Sud pour le Nord afin d'y passer les 10 derniers jours sans grand espoir après avoir entendu toutes les remarques des habitants du Sud concernant le Nord dont la fameuse citée balnéaire de Tmarindo! Citée, car trop américaine, ça ne pouvait même pas porté le nom de station balnéaire pour ces derniers. On s'attendait au moins à arriver à Los Angeles, voir New York en plus chaud avec des centaines de rues, des magasins à ne plus savoir oû donner de la tête... On a bien rigolé en arrivant. On est bien loin de la station balnéaire. Oui, il y a quelques bars et quelques restaurants. Pour les magasins, ça devient déj plus rare, surtout si on cherche autre chose que des surfs ou des tongs. Il y a une rue principale qui n'est absolument pas Playa del Carmen et Tamarindo a son charme, c'est relativement plus anîmé que les petits villages alentours et nous avons choisit de nous installer à playa Potrero sur une jolie coline située 70m plus haut que la mer afin de voir venir avec la montée des eaux. Dans 20 ans nous proposerons peut-être un concept les pieds dans l'eau!

Nous avons visité des terrains, dont celui-ci avec son incroyable vue mer et toute la famille est tombée amoureuse de ce dernier.  Nous avons eu idée de rendre la formation hôtelière de Christian utile en désirant faire plus qu'un centre de plongée et notre maison, nous avons eu l'idée de la construction d'appartments de vacances.

Les démarches se sont alors enchaînées, achat du terrain, mise en vente de la maison en Suisse, de tous les biens de toute la famille. Ces derniers en été vendus aux plus offrants, donnés ou au pire jetés. La vente de la maison et les négociations furent difficiles, le déménagement très éprouvant pour Nadia qui eût à gérer une très grosse partie vu que Christian avait encore fort à faire avec son école de plongée avant le départ définitif pour le Costa Rica.

Avant ce départ, une première étape fût faite à Ovronnaz, chez Marcelle, la maman de Nadia qui a accuillit la famille durant 3 semaine avant le gros départ avec 28 valises et cartons via les soutes d'Edelweiss Air pour un vol direct entre Zurich et San José le 12 septembre 2017. A savoir que la condition pour ce départ était la vente ferme et définitive de la maison.

Arrivé au Costa Rica, il a fallut prendre ces marques comme futurs résidents et non pas comme touristes temporaires. La scolarité des enfants était l'une des principale préocupation, puis vint le choix de notre constructeur. Le hasard nous guida chez un constructeur Tico. Ici, au Costa Rica, un Tico et un habitant du Costa Rica. Nous sommes donc tombé par hasard sur Anyelo et son épouse Ale et leur entreprise de construction BYM de Huacas, qui nous ont séduit par leur manière de procéder. Nous leur avons donné toute notre confiance et cette dernière fût récompensée par les appartements dans lequel vous séjournez ou que vous séjournerez prochainement en venant nous rendre visite et qui sait. Peut-être que le virus d'une complète expatriation vous touchera vous aussi!